Livre de bord de la Route des Indes |
Cochin, le 2 septembre 2010 | |
Notre séjour en Inde se termine. Après avoir vu des milliers de visages et beaucoup de monuments splendides, nous partons avec de belles images plein la tête. Pour survivre dans cette jungle de voitures, de motos, de bus, de piètons et de paperasse il faut énormément de PATIENCE! Ci-dessous quelques magnifiques photos (faites par Pilar) et quelques faits ou anecdotes vécus. Une page se tourne, une route s'entrouvre... | |
Onam ou la fête des moissons. Dédiée au Roi Mahabali qui a vaincu Indra le roi de Dieux. La mère d'Indra fit envoyer par Vishnou un nain pour l'anéantir. Le nain détrona Mahabali qui fut envoyé dans les royaumes les plus bas et avait le droit de voir son peuple une fois par an. | |
Trop d'enfants vivent dans la rue et dorment au milieu des giratoires ou sur les trottoirs. L'Inde est le pays des extrêmes: du plus pauvre au plus riche, du village de pêcheurs à Colaba Mumbai, du vendeur ambulant au restaurant 5 étoiles, de l'autorickshaw prévu pour 3 mais avec 15 personnes au voiture avec chauffeur, 800 voitures vendues par jour à Bangalore, coupure de courant régulière avec solution de mettre en marche une génératrice Honda, payer une surcharge pour bénéficier de la climatisation dans le taxi ou le restaurant, prix d' entrée dans les sites patrimoine de l'Unesco: 25x plus cher pour les étrangers, 49 documents à remplir pour faire l'entrée à Cochin alors que nous étions déjà dans le pays. |
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Les vaches au milieu des routes n'ont peur de rien et surtout pas du gros camion qui fonce sur elles. Les locaux leur donnent à manger, les bénissent (tikka) et les décorent (coiffure, collier). En ce qui concerne la manière indienne de conduire voici quelques exemples: indicateur de direction à bras, klaxonner en dépassant, les bus ont la priorité et les gens sautent dehors encore en marche, slalomer entre: les vaches - les passants - les chiens- les trous - les gouilles d'eau qui remplissent la rue, faire attention aux gendarmes couchés surtout sur l'autoroute. En résumé, mieux vaut être croyant et toujours avoir dans son véhicule le Dieu Ganesh, protecteur et chanceux! |
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L'Inde est très mystique, beaucoup de religions et de croyances. A peu près toutes choses ou animaux sont adulés, ex: une moto, des berceaux vides dans un temple de la naissance de Krishna, les vaches, les singes... | |
Les femmes indiennes: travaillent dans les champs, portent de lourdes charges sur leur têtes dans les chantiers, s'occupent des enfants, 50% sont ilettrées sauf au Kerala, lors du mariage elles doivent payer une dote. Tout cela pendant que certains hommes boivent un chai au coin de la rue. | |
Usage: ne pas serrer la main mais joindre ses mains comme une prière pour dire bonjour, les femmes et les hommes sont séparés dans le bus ou le ferry afin d'éviter les attouchements, les hommes sont très tactiles entre eux et se tiennent la main, dire oui en hochant la tête de gauche à droite, les couples ne doivent montrer aucune familiarité en public, manger ses repas avec la main droite, enlever ses chaussures dans les temples, les maisons et les magasins. | |
Les femmes ressemblent à des déesses avec leurs saris et leurs sarwas en couleurs pétantes. Elles mélangent les styles et les couleurs d'une façon à faire ressortir leur visage et leur peau décorée de bijou en or. | |
Pilar prenant en photo un coiffeur de rue. |
Ernakulam, le 25 août 2010 | |
Nous avons été invité au mariage du responsable de l'atelier qui a réparé la culasse du moteur d'Anthea. En Inde, les traditions restent très fortes indépendament de la religion. La majorité des mariages sont encore arrangés par les familles et se font généralement avec une personne de la même caste. La mariée reçoit beaucoup de bijoux en dot. |
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Glady et Jaison | |
Eglise catholique de St Francis Xavier |
New Delhi, le 14 août 2010 | |
Après quelques mois de pluie à Cochin, nous avons décidé de partir à la découverte de l'Inde. Le nord du pays et les contre-fort de l'Himalaya ont été frappés par des pluies torrentielles, des coulées de boue ont enseveli plusieurs centaines de personnes à Leh au Ladak. Nous sommes restés dans les environs de Delhi avec la visite du Taj Mahal à Agra puis nous avons visiter l'état du Rajasthan tout proche. | |
Pendant cette période de mousson, le Rajasthan est tout indiqué car il est en partie désertique, il y pleut moins que dans les états voisins. Le Rajasthan est le plus grand des 28 états de l'Inde avec 342 000 km2 ( la moitié de la France) et 56 millions d'habitants. Il est très touristique avec une majorité de touristes français, espagnols et Italiens.
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Le symbole de l'Inde est le Taj Mahal Construit de 1631 à 1653, est dédié à l'amour, un amour qu'un empereur, Shah Jahan, a perdu. La mort de sa muse, sa compagne de tous les instants ainsi qu'une beauté légendaire, laissa le coeur du monarque dévasté. Fou de chagrin, il fit le voeu de construire un monument à sa mémoire qui n'est pas son pareil au monde. Comme aucun architecte du royaume n'était capable de concevoir un projet à la dimension de la douleur de l'empereur, celui-ci aurait convoqué l'architecte le plus réputé de Perse et tué sa fiancée. Comprenant alors la terrible douleur du sultan, l'architecte fut capable d'imaginer le Taj Mahal. |
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Rue du vieux Delhi toujours très encombrée par les rickshaws ( velo pousse- pousse) auto rickshaws (Touk Touk) | |
La porte de notre chambre d'hôtel est équipée d'une fermeture de clapier à lapin avec un gros cadenas. | |
Humayum Tomb à New Delhi a été érigé en 1565 sur ordre de la veuve d'un empereur Moghol . Ce monument est classé au patrimoine de l'Unesco. | |
Le plus imposant temple Jaïn d'Inde a 1444 piliers, tous décorés et ciselés différement.
Le jaïnisme, est une religion, un chemin spirituel qui insiste sur les concepts de non-violence et de karma. C'est une religion traditionnelle qui vient de la plus haute antiquité, mais devient une religion d'importance au cours du 6 eme siecle A V J-C. Avec seulement 12 millions de croyants, le jaïnisme est la plus petite des 10 religions principales du monde. C'est la rigueur avec laquelle les adeptes suivent les préceptes du jaïnisme, et l'éthique qui en découle, qui leur a donné une surreprésentation dans les milieux politiques et des affaires au sein de la communauté indienne. Par respect du principe de non-violence, il va au-delà du simple végétarisme : La pratique alimentaire jaïne exclut la plupart des racines, car l'on pourrait causer du mal à un animal en les déterrant. |
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Quelques uns des 1444 piliers sculptés du temple Jaïn. | |
Amber Fort à Jaipur est perché sur une falaise et entouré de 9 km de muraille. | |
Jal Mahal est un palais de Maharaja construit au milieu d'un lac. | |
Ici aussi les vaches sacrées encombrent la circulation mais cette fois des pietons. | |
La ville d'Udaipur a servi de décor au film de James Bond, Octopussy. | |
Temple Sikh en marbre blanc à Puskhar La religion Sikh est strictement monothéiste . Ses adeptes croient en un seul Dieu Suprême.Cette religion correspond à une manière d'être, de rendre service à l'humanité et d'engendrer tolérance et fraternité vis-à-vis de tous. Les Sikhs ne reconnaissent pas le système des castes, ils sont environ 20 millions en Inde On les reconnait à leur turban et leur barbe car ils ne coupent ni leurs cheveux ni leurs poils... |
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Lac sacré de Puskhar bordé de ghat (marches) attire les pèlerins hindous venus effectuer leurs rituels pour purifier leur âme et la libérer du cycle des réincarnations. |
Munnar, le 31 juillet 2010 | |
Munnar ou la vallée de thés se situe à 1600 m d'altitude. La route pour y accéder serpente dans la forêt, surplombe des lacs et passe à l'ombre des eucalyptus. | |
Dans cette région, les collines sont recouvertes de plantation de thé. La majorité appartienne à la famille TATA qui racheta les anglais Tetley en 2000. | |
A cette altitude, la température est beaucoup plus fraîche. Malgré le fait que nous sommes en été, les indigènes s'habillent chaudement avec un gros bonnet et une jupe (lungi). | |
Pour essayer un moyen de transport local, une promenade en éléphant s'impose. |
Cochin, le 21 juillet 2010 | |
La mousson continue .On en profite pour entretenir le bateau..Le turbo du moteur donnait quelques signes de faiblesse. | |
Ci-dessous notre turbo qui a vaillament travaillé pendant 700 heures moteur soit environ 350.000 km.On voit que la fonte a été emportée et brûlée par les gaz d'échappement.Les parois ne font plus que 2 ou 3 mm d'épaisseur. | le nouveau turbo, qui nous l'espèrons, durera aussi longtemps que l'ancien. |
Fort Cochin, le 14 juillet 2010 | |
La mousson continue mais elle est différente de ce que nous pensions. Il n'y a pas eu de vent fort et il ne pleut pas chaque jour mais nous prenons notre parapluie à chaque sortie. La température a un peu diminué. | |
Les motos Royal Enfield sont fabriquées sans interruption depuis 100ans. Les Anglais ont fermé leur usine en 1971 mais les Indiens ont continué de la produire. Elles sont très populaires ici ,voici un modèle particulier à moteur diesel. |
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Visite du bateau par une famille indienne qui se promenait sur le quai et qui nous ont demandé gentillement de monter à bord. | |
Comme pour tout en Inde il y a toujours beaucoup de monde , ici un des nombreux ferries qui relient entre elles les îles de la baie de Cochin. |
Hampi , le 14 juin 2010 | |
A 340 km de Bangalore se trouve le site de "Hampi", patrimoine de l'Unesco. Ancienne capitale du royaume de Vijayanâgara, au nord de l'État du Karnâtaka, cette cité était entourée de sept enceintes fortifiées et couvrait une superfice de 43 km². 400 temples, des milliers de reliefs et des statues taillées dans le granit éveillent la curiosité... | |
Sanctuaire construit au XVIe, Virupaksha se compose d'une tour pyramidale "gopuram". Toujours en activité, les fervents viennent y déposer des offrandes. | |
Temple de Krishna avec ses piliers à colonettes et des murs en pierre sculptés servant de base à une superstructure contenant les 10 avatars de Krishna. | |
Beaucoup de singes (200 espèces) ont été relâché après le tournage du film "Hannuman". | |
Le roi possédait 800 éléphants et gardait ses préférés dans cette étable. | |
Vitthala, temple magnifique et spectaculaire, les roues de ce char tournaient réellement. | |
Les 680 km de route furent une expérience intéressante pour ceux qui ont envie d'y laisser leur peau !!! 3 accidents de camion et beaucoup de vaches qui aiment traverser la route. Les conducteurs locaux sont de grands spécialistes du dépassement de dernière seconde! |
Bangalore , le 21 juin 2010 | |
Départ pour Bangalore depuis Kochi en train pour visiter notre ami Rad avec lequel nous avons navigué d'Aden à Salalah. | |
5ème ville du pays, grand centre industriel et commercial, surnommée "Silicon Valley indienne" c'est là que de grandes multinationales se sont installées. (Google, Microsoft & Infosys) | |
Raman Research Insitute, Rad notre ami navigateur nous a invité à séjourner au cottage de ce centre de recherche en astro-physique. | |
Eldemer, prototype catamaran avec une aile rigide en aluminium a été construit par Rad en Inde. Malheureusent après dématage au Sri Lanka, un mât traditionnel avec 1 genois sur chaque coque ont été gréés. | |
Dominique et Venkatraman Radhakrishnan ont eu la gentillesse de nous inviter à l'institut et dans leur maison. | |
Première expérience en train de Kochi à Bangalore (600km en 11 heures). 3ème classe sur 7, couchettes en simili-cuir avec air conditionné à fond. |
Beypore, le 12 mai 2010 | |
Cette navigation le long de la côte ouest de l'Inde nous a laissé des souvenirs inoubliables. Les pêcheurs sont très sympatiques mais très curieux. Souvent c'était la première fois qu'ils voyaient un bateau de plaisance. A chaque port la police nous attendait pour les formalitées. Pour éviter de se lancer dans des démarches administratives interminables nous leur avons dit que nous ne remplirons aucun papier, par contre nous étions d'accord de leur donner des photocopies de nos documents: port clearence, passport, crewlist, papier du bateau. Ils repartaient satisfaits. | |
En Inde, malgré 1.100.000.000 habitants il y a encore des mouillages déserts. | |
Même au mouillage les pêcheurs jettent leur filets autour de nous. | |
A chaque arrêt les officiels se précipitent pour venir visiter le bateau. Ici à Malpe, ils ont aussi convoqué un journaliste.
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Les gros chalutiers sont rares. En géneral les bateaux de pêches sont assez petits. | |
Maisons de pêcheurs proches de l'embouchure d'une rivière. | |
Les Indiens aiment bien les couleurs vives. Leurs bateaux de pêches sont tous décorés. | |
Hey, où est ma bière? Les vaches sacrées existent toujours... |
Panjim (province de Goa), le 29 avril 2010 | |
Sur un site agréable au bord de la rivière, avec sa ville haute et basse, Panjim, capitale de l'Etat de Goa, évoque vaguement Lisbonne et le Portugal. Goa est un état de 3'700 km2, portugais jusqu'en 1961, les 120 km de littoral et des plages de rêve accueillent de nombreux touristes. La longue présence portuguaise se remarque à travers le nom des habitants, les rues et les églises. | |
Seulement dans l'Etat de Goa, les jeux de hasard sont autorisés. De nombreux bateaux casino mouillent devant la ville. | |
L'église Notre-Dame-de-l'Immaculée-Conception a été bâti dans le style baroque portuguais du XVIe siècle. | |
Patrimoine du l'UNESCO. A Old Goa, seules les églises et les couvents témoignent encore de la splendeur passée. Capitale du commerce entre l'Europe et l'Orient, cette bourgade a été décimé par les épidémies puis abandonné par les habitants restants au XVIIe siècle. |
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A Chandor, à 30km de Old Goa, la famille Fernandes, des hindous convertis au christianisme, entretiennent encore leur maison historique pour les visiteurs. | |
Baga, une des plus grandes stations balnéaires de l'Inde est encore très fréquenté en basse saison avant de fermer complètement pendant la mousson. Quelques vieux baba cool hantent encore la région. |
Jaigarh, le 27 avril 2010 | |
Nous quittons Bombay avec quelques regrets, nous avons fini par aimer cette grande ville. La dernière étape, longue de 620 Mn se fait si possible en naviguant de jour. En compagnie de Shelter nous allons faire 11 escales. | |
Le ministre du tourime est venu donner le départ de l'étape Bombay- Cochin. Nous sommes en compagnie de Pilar et Michel du catamaran Shelter et de la petite Lea de Storm Dodger. | |
Notre premier arrêt est à Jaigarh , un petit village de pêcheur caché à l'embouchure d'une rivière. | |
Dans cette région les pêcheurs sont principalement musulmans.On voit ici leur mosquée colorée. |
Salalah, le 2 avril 2010 | |
Avant de partir vers le nord puis vers l'est, nous sommes convoqués par le commandement de la coalition UKMTO pour écouter leur dernières recommandations avant la traversée. Leur premiere phrase est: vous ne devez pas être là, c'est beaucoup trop dangeureux mais puisque vous êtes ici on va essayer de vous protèger et de vous aider. L entrevue s'est déroulée dans une ambiance sympatique. | |
La frégate HMS Chatam fait 148 m de long, pèse 5300 tonnes, a une vitesse maximum de 31 N et embarque 250 membres d'équipage. | |
Salle de briefing où nous écoutons les dernières recommandations. | |
Nous visitons le bâtiment de guerre, un membre de l'équipage nous fait admirer ses armes. Ici une mitrailleuse tournante à 5 canons. | |
Pour lutter contre les pirates, surveiller de grande surface d'océan et intervenir rapidement, le HMS Chatam embarque un hélicoptère. | |
Nous visitons les côtes d'Oman, à l'est et à l'ouest de Salalah. Mirbat, un village qui ne ressemble pas aux autres villes richedu pays. | |
La côte en direction du Yémen est escarpée. | |
La majorité des plages sont désertes; elles ne semblent pas intéresser les habitants locaux. |
Al Mukalla, le 12 mars 2010 | |
Ville de Al Mukkalla qui avait la réputation d'être le quartier général des pirates. Maintenant c'est une grande ville qui est une excellente escale à mi-chemin entre Aden et Salalah. | |
Sortie du port d'Al Mukalla où nous sommes restés 2 nuits, le temps de faire le plein de diesel et de se reposer. | |
65 Mn d'Al Mukalla au milieu du golfe d'Aden,dans une région infestée de pirates, nous avons grillé le joint de culasse du moteur. Lo, organisateur du Vasco da Gama rally, nous tire pour la fin de l'étape. | |
Pendant le remorquage, nous avons démonté la culasse et remplacé le joint. Après 10 heures de travail, nous avons remis en route le moteur pour notre arrivée à Al Mukalla | |
On voit ici le joint de culassse brulé entre le cylindre 1 et 2. | |
Un bateau de guerre canadien de l'Otan qui patrouille dans le golfe d'Aden nous accompagne un bout de chemin avec son hélicoptère de surveillance. |
Sanaa, le 5 mars 2010 | |
Nous avons pris un vol interne à destination de Sanaa, la capitale. Les routes ne sont pas sûres, quelques tribus ne sont pas controlées.L'obtention du visa a été long. La ville est au patrimoine mondial de l'Unesco. | |
La ville se trouve à 2200 m et est entourée de vallées. | |
Palais du rocher, résidence d'été de l'Iman a été contruit en 1920 et répresente l'architecture yéménite. | |
Maisons typiques avec une citerne pour stocker l'eau | |
En hiver, les pluies liées à la mousson sont très violentes et fréquentes. Les grands axes de circulation ont été construits dans le lit des rivières qui sont à sec la majorité de l'année. | |
Yéménite, avec la jupe et le couteau. La majorité des hommes et des enfants mâles sont habillés comme cela. |
Marsa Dudo, le 22 février 2010 | |
Nous continuons notre navigation le long des côtes érythréennes vers le sud. | |
Des volcans éteints qui donnent un aspect lunaire au mouillage. Les militaires nous ont expulsé en nous menacant de leur arme. | |
Sadla, île voisine où nous avons trouvé refuge après notre expulsion de Marsa Dudo. | |
Flammands rose qui migrent pour l'hiver dans ces régions au climat très agréable. | |
Freedom Ancorage qui ressemble aux plus beaux mouillages des Antilles mais qui voit s'ancrer 20 bateaux par année. |
Asmara, le 6 février 2010 | |
Asmara, capitale de l'Erythrée se trouve à 2350 m d'altitude. Elle est distante de seulement 110 km de Massawa mais il faut plus de 4 heures par une route sinueuse pour y arriver. | |
Le pays n'est pas désertique, les plaines sont recouvertes de buissons et petits arbres. | |
Vue d'une vallée en montant à Asmara | |
Les Erythréens sont excellents en course de fond .Les équipes cyclistes italiennes ont pensé qu'ils devaient être aussi bons à vélo et entrainent des jeunes. A quand un Erythréen vainqueur du Tour de France?
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La route est aussi employée par les caravanes de dromadaires. | |
Rue d'Asmara qui ressemble à une ville européenne et qui a la réputation d'être la ville la plus propre d'Afrique. | |
Pays très organisé, les charrettes tirées par des mulets doivent aussi être immatriculées. | |
Pour obtenir leur permis de conduire, les élèves doivent faire des heures d'auto-école et comme le pays est pauvre une Fiat 600 de 30 ans d'âge est équipée avec les double pédales. | |
Des enfants nous observent, curieux. | |
Une ligne de chemin de fer à voie étroite relie la capitale Asmara au port de Massawa.Les 2300 m de dénivellation sont franchis sans crémaillère et le train qui circule est à vapeur. |
Suakin, le 26 janvier 2010 | |
La ville fantome, Suakin a été contruite avec du corail, elle s'effondre progressivement. Malgré tout, cet endroit dégage une ambiance particulière.Avant l'arrivée des grands cargos c'était le port principal du Soudan mais son entrée était trop étroite pour eux. | |
La tour de contrôle ainsi que son radar sont installés au dessus d'une mosquée à l'entrée du port de Suakin. | |
Vue d'ensemble du vieux Suakin depuis le sommet du mât. |
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Une mosquée domine les gravas de la ville écroulée | |
Felouk remontant la marsa devant la vieille ville | |
Dans la partie habitée de la ville, tout s'écroule aussi. | |
Au marché du village tout se déroule encore comme il y a 100 ans. Des charrettes tirées par des ânes amènent les différents produits à vendre au commercants. |
Soudan, le 20 janvier 2010 | |
En naviguant vers le sud, les paysages changent. Maintenent il y a un peu de végétation.Tous les 10 ou 15 Mn nous trouvons une marsa qui s'enfonce 1 à 2 Mn dans les terres. Nous nous y arrêtons pour passer la nuit. | |
Le paysage change, la côte est verte.Après une année et 8 mois, Anthea a reçu ses premières gouttes de pluie. | |
L'entrée d'une marsa depuis le large est parfois assez difficile à trouver. Les cartes électroniques que nous employons sont basées sur des cartes papiers ètablies par les Anglais en 1840 . Il y a parfois des erreurs de 1 Mn. |
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Dès l'entrée franchie, Monika du voilier allemand Slamat grimpe dans les barres de flèches pour nous guider entre les têtes de coraux. | |
Le calme d'une marsa au lever du jour. | |
Souvent sur les rives des marsas nous ne voyons pas de village seulement des dromadaires. | |
Des pêcheurs viennent parfois échanger du poisson contres des cigarettes ou de l'eau. Ils ont toujours le sourire. |
Hurghada, le 25 décembre 2009 | |
Après une année escale en Mer Rouge, nous sommes prêts à partir vers l'Ocean Indien. La situation dans le Golfe d'Aden s'est un peu calmée.Les pirates se sont déplacés un peu plus à l'est ,dans l'ocean indien. Nous avons ajouté des jerrycans pour augmenter notre autonomie. Les pays que nous allons traverser sont très pauvres.Nous avons embarqué de la nouriture pour 2 1/2 mois.Le Vasco da Gama Rally comprend 16 bateaux qui espèrent tous traverser cette région magnifique mais dangereuse sans encombre. | |
Nous avons recu notre N° pour le Vasco da Gama Rally . Il permet au representant du rally dans les différents pays de nous identifier lors de notre arrivée. | |
Une planche fixée au chandelier permet de fixer 12 jerrycans de diesel supplémentaires . Ces 240 litres nous permettrons de parcourir environ 1000 Nm. |
Hurghada, le 3 janvier 2010 |
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Sortie de la marina d'Hurghada, une page se tourne mais nous garderons un excellent souvenir de cette longue escale. Il est malheureux que si peu de bateaux viennent hiverner en Egypte. | |
Une escale athypique en Egypte, El Quseir, petite ville sympathique. |
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Port Ghalib au sud de l'Egypte où nous essayons de faire nos papiers de sortie avant de quitter le pays. Malheureusement il nous manque un papier que personne ne connaît et ne peut établir. Après 3 jours d'attente, nous partons sans visa de sortie. Nous disons au revoir aux fonctionnaires égyptiens qui sont désolés et un peu honteux. |